Ouverture sauvage des bouches d’incendie : les auteurs paieront les dégâts

Chaque année à la période estivale, les bouches d’incendie sont vandalisées et utilisées comme des geysers d’eau par certains habitants. Ces actes sont dangereux puisque ces bouches sont strictement réservée aux services de secours en cas d’incendies, plus fréquents lors des fortes chaleurs.

L’ouverture sauvage d’une seule borne incendie s’évalue à près de 10 000 € de coût pour la ville. Pour faire face à ces infractions répétées, un arrêté du maire réglemente depuis le 17 juin 2019 le prélèvement d’eau des bornes, bouches et poteaux d'incendie. Celui-ci sanctionne les auteurs de ces actes. S’il est majeur, il devra rembourser les frais engagés pour réparer la borne et le coût du mètre cube en eau perdue, s’il est mineur les coûts sont aux frais de sa famille. Ce prélèvement illégal d’eau est susceptible d’être qualifié de vol et donc passible de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Accompagné d’un acte de dégradation, ce sont 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.

Ces agissements sont d'autant plus inadmissibles que de nombreux équipements sont faits pour vous rafraîchir en toute légalité. Les pelouses des parcs, ouverts plus tard en période de canicule, sont arrosées fréquemment. La piscine municipale a également élargi ses horaires.