Du 21 juin au 26 juillet
Du lundi au samedi, de 9h à 18h
Entrée libre
Galerie du Pavillon Vendôme 2 rue du Guichet
Vernissage de l'exposition
Le vernissage se tiendra dans la Galerie du Pavillon Vendôme, en présence de l'artiste Negareh Ayat.
Samedi 28 juin à 15h
Sur inscription par mail pavillon.vendome@ville-clichy.fr ou par téléphone au 01 47 15 31 61
Visite de l'exposition
La visite de l'exposition se tiendra dans la Galerie du Pavillon Vendôme, en présence de l'artiste Negareh Ayat.
Samedi 12 juillet à 15h
Sur inscription par mail pavillon.vendome@ville-clichy.fr ou par téléphone au 01 47 15 31 61
Née en 1975 à Téhéran, Negareh Ayat a toujours vécu entre l’Iran et la France. Formée aux Beaux-Arts de Téhéran et à la Sorbonne, elle a multiplié les résidences d’artistes à l’international. Son oeuvre, traversée par les contraintes de la censure iranienne, explore des formes organiques inspirées de la nature. « En Iran, il est impossible de représenter le corps, surtout le corps féminin, donc j’ai travaillé sur des arbres par exemple. »
Des formes tubulaires, des racines, des rhizomes, qu’elle définit comme des traces de mémoires personnelles ou collectives et qui tissent une cartographie invisible du vivant. Ces formes, toujours en mouvement, semblent se prolonger au-delà du cadre, « comme si elles poursuivaient leur chemin, dans ce que le regard ne peut capter. »
L’exposition Labyrinthe de la Terre-Mère est un point de rencontre entre son passé iranien et sa nouvelle vie en France. « C’est une façon pour moi de faire un point et de me présenter aux Clichois. J’ai toujours fait ma vie entre l’Iran et la France, tout changer du jour au lendemain demande beaucoup d’énergie et un grand travail sur soi, presque autothérapeutique. Il faut recommencer sa vie à zéro et ne pas vivre sa vie comme en survivance. »
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Cette exposition est une forme de thérapie, un moyen de surmonter l’exil tout en célébrant la résilience. L’artiste précise que son travail ne se veut pas immédiatement politique : « Les spectateurs y voient des formes organiques, rhizomiques, des racines, des intestins ou des doigts, il y a plusieurs visions possibles. » C’est dans l’échange avec le public que Negareh trouve la véritable richesse de son art. « J’aime rencontrer les publics lors de mes expositions pour parler avec eux de ce qu’ils ressentent face à mes oeuvres. J’aime entendre les visions différentes, cela m’inspire. » Cette approche permet à l’exposition de prendre une dimension universelle, reliant les expériences personnelles de l’artiste à celles de ses spectateurs. Les formes organiques deviennent des métaphores du lien entre l’humanité et la nature, un pont entre le passé et l’avenir, entre la souffrance et l’espoir, un chemin semé d’obstacles mais aussi de résilience. « C’est comme une présentation de qui je suis, d’où je viens artistiquement jusqu’à où j’en suis maintenant.»